En prétendant qu’Orso ne peut se déplacer, Colomba parvient à faire venir dans le manoir des della Rebbia le préfet et les Barricini, le père et ses deux fils, Orlanduccio et Vincentello. Le préfet fait une déclaration apaisante. Mais Colomba annonce qu’elle a la preuve qu’Orlanduccio est souvent venu voir Tomaso Bianchi dans sa prison, et qu'il lui a fait écrire la fausse lettre qui accusait Agostini. Elle remet au préfet des papiers compromettants, et fait entrer les deux bandits, Brandolaccio et le « Curé ». Celui-ci raconte qu’il eut Tomaso pour compagnon en prison, qu’il lui révéla que le maire Barricini allait l’en faire sortir. Orso accuse alors celui-ci d’être un faussaire. Orlanduccio tire son stylet, et jette sur lui, mais est arrêté par un coup de poing de Colomba qui, quand Vincentello veut se servir du sien, lui oppose un fusil. Après que les Barricini se soient esquivés, le préfet essaie de l’en dissuader, mais Orso envoie à Orlanduccio une convocation pour un duel au fusil. Le manoir reçoit une garnison de bergers que fait venir Colomba.